Jacques Coeur

Nombre de sites internet proposent une biographie de Jacques Cœur (né vers 1395 à Bourges, et mort en 1457 sur l'île de Chios). Nous ne reproduirons donc pas ici son histoire si singulière, nous mettrons simplement l'accent sur ses liens avec Lyon.

Le 24 juillet 1444, le roi Charles VII signe à Montargis des lettres patentes qui lui concèdent le revenu de son droit régalien d'un dixième des métaux extraits et affinés en certaines mines de plomb, d'argent et de cuivre en Lyonnais et en Beaujolais.

Parmi les mines qu’il exploitait dans le Rhône, la plus importante se trouvait à Pampailly, sur la commune de Brussieu, mais il exploita aussi des mines à Chessy-les-Mines et à Saint-Pierre-la-Palud

C’est en 1447 qu’il s’établit à Lyon et un an plus tard il cesse de payer ses impôts ; les Consuls se résignent « à ne le contraindre en rien »..

Jacques Cœur possédait plusieurs maisons à Lyon : la "maison ronde" en face de l'église Saint-Nizier, mais aussi rue Mercière, "la grant maison", et surtout celle où l’on suppose qu’il résidait quand il était à Lyon, l’ "Hôtel de la Rose" situé à l’emplacement de l’actuel 54 rue Mercière.  Mais cette maison, fortement remaniée au XIXe siècle, n'a sans doute guère conservé de son aspect du temps de Jacques Coeur.

Par ailleurs, sur un grand tènement appelé le "Petit Paradis", situé à l'angle de la rue Tupin (autrefois rue Pépin) et de la rue des Quatre-Chapeaux, et qui s'étendait jusqu'à la rue Ferrandière, Jacques Cœur possédait un important entrepôt pour ses marchandises. En 1451, il est arrêté et après un an et demi de procès où il est accusé de malversation au préjudice du trésor royal, il est condamné. Ses biens sont confisqués et mis en liquidation.