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Un nouvelle Vierge à l'angle des rues Tavernier et de la Vieille

Le 10 novembre 2019, La Gazette nous informait qu’une nouvelle statue de la Vierge devait être installée dans une niche d'angle située à l'intersection des rues Tavernier et de la Vieille, dans le 1er arrondissement.  À l'initiative de la SACVL, propriétaire de l'immeuble, un projet de remplacement de cette statue avait été lancé et suite à un appel d'offres, un jury avait sélectionné la proposition de l'artiste Édith Simonnet (Voir ce LIEN).

 

Il y a quelques jours le projet a été finalisé avec l'installation de la nouvelle Vierge et on peut se rendre compte des transformations avec ces trois photos successives prises en 2010, 2017, et 2021 (un clic permet  de les agrandir).


2010
2010
2017
2017
2021
2021


 

À la Révolution, la Vierge d'origine avait très certainement été détruite, tandis que les angelots qui ornaient les écoinçons (espace compris entre un arc et une délimitation rectangulaire), avaient été martelés. En remplacement de la Vierge disparue, avait été installée, sans doute au XIXe siècle, une statue de petite taille qui avait aussi subi les outrages du temps.

 

En 2017, le fronton, fort endommagé avait fait l'objet d'une première restauration, mais sa couleur blanche tranchait par rapport à l’ensemble.

 

Outre l'installation de la nouvelle statue et la remise en peinture de l’ensemble de la niche et de son fronton, la restauration été complétée par la reconstitution des têtes d’angelots dans les écoinçons dans le style XVIIe, époque de construction de l’immeuble et de la niche d'angle.

 

Une belle réussite !

 

Texte et photos : Denis Lang



La Vierge du XIXe siècle
La Vierge du XIXe siècle


Détail du fronton de la niche d'angle restaurée
Détail du fronton de la niche d'angle restaurée

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Commentaires: 1
  • #1

    Denis Lang (lundi, 18 janvier 2021 19:45)

    La rue Tavernier apparaît sous ce nom sur les plans au XVIe siècle. Elle le doit probablement à un certain Tavernier qui était propriétaire du numéro 8. Ce dernier aurait cédé à la ville (vendu ou donné ?) des terrains qui permirent l’ouverture de la rue.

    Dès 1465, elle portait le nom de "rue de l’Orme". On retrouve ce nom (ou Delorme) en 1612, 1640... Certains pensent que ce serait en mémoire de Philibert de l'Orme, qui y aurait eu son atelier surtout que l’architecte, Falconnet, vers 1835, découvrit sous une maison de la rue, un fragment de sculpture qu'il attribue à l'architecte.

    Quant à la "rue de la Vieille" vous trouverez l'explication de son nom dans un autre article que vous trouverez juste avant celui-ci.

    Sources :
    - Rues de Lyon à travers les siècles, Maurice Vanario, éditions Lyonnaises d’Art et d’Histoire, 2002.
    - Dictionnaire des Lyonnaiseries, les hommes – le sol - les rues, histoires et anecdotes, Louis Maynard, publié en 1932, réédité aux éditions Jean Honoré, 1982 (4 volumes).